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Nom : Ilias Skyscraper



Age : Environ 25-30 ans (on prend 28 pour âge officiel)

Taille : 150 (pour arrondir)

Poids : 48kg

Cheveux : Blonds suédois

Yeux : Rouges cerise / dorés

Race : (estimation) Kuchulayn/Humaine --> Kuchumaine 8D

Division : Celenos

Rang : En attente de confirmation



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Histoire :


<< Sois reconnaissante envers nous, sale petite chienne. Tu n'es qu'un déchet diforme et inutile que nous allons éduquer, tu seras un déchet diforme utilisable! >>


C'était la première phrase que m'avait vociféré un groupe d'ingénieurs en quête de gloire et de fortune, alors qu'ils m'avaient trouvé sur un tas de cadavres. C'était sur champ de bataille, et j'avais l'âge et la taille d'un bambin de 3 ou 4 ans, je crois.
Je ne saurais dire si c'est le souffle d'une des explosions précédentes ou mon ADN détraqué par le mélange de race qui ma rendu sourde, mais au moins, je n'avais alors pas compris leur gentillesse, dont ils ont ri bêtement pendant que je les observait sans comprendre.

Plus tard, ils m'ont appris à ne même pas chercher à comprendre du tout. Formée pour suivre les ordres des supérieurs et tuer dans des affrontements militaires, ma surdité les enrageait parce qu'ils ne trouvaient aucun autre moyen de me faire entendre, ce qu'ils n'hésitaient pas à me rappeler. Ils furent obligés de m'apprendre à lire sur les lèvres, et, une fois la capacité acquise, j'enchaînais sur la formulation, la prononciation, et la diction spontanée de mots, expressions, puis phrases qui devaient me servir dans le projet de mon "utilisation".
Une vingtaine d'année après mon "adoption", et après m'avoir appris à suivre les ordres comme un chien, je rejoignais donc l'objectif imposé: intégrer la FSAA. Je ne cherchais pas à réfléchir de moi-même pour des choses futiles, je ne refusais ni ne contredisais mes supérieurs, tout comme je l'avais appris.

C'est dans une base, vers Dym, que j'ai rencontré celui qui allait me changer complétement: Ilias Skyscraper. Malgré ma surdité génante , mon oreille et ma queue, mais grâce aux capacités obtenues précédemment pendant l'éducation des ingénieurs, j'avais été promue et élevée au second rang le plus haut de la petite base, juste après mon supérieur direct, le "Colonel" Skyscraper.

La première phrase qu'il m'adressa fut << Oi~ Mais c'est qu'elle est toute mignonne ma petite caporale! >> que j’eus beaucoup de mal à lire sur ses lèvres, car je ne connaissais pas le mot mignonne, et qu'il étirait beaucoup sa bouche. Plus tard, il m'appris que c'était un sourire. Il me demanda, en tant que supérieur direct "tenant à ses hommes -même si toi t'es une choupinette- " de sourire plus souvent.

<< Monsieur, sauf votre respect, je ne puis accéder à votre demande car je n'ai pas été éduquée à faire de sourire.
_ Wah! Tu parles vraiment avec des phrases compliquées! Eh, détends-toi un peu! Tu sais, sourire c'est simple comme tout, 'suffit d'être heureux!
_ Les gens sont heureux lorsque nous tuons des ennemis. Comme je les tue, ce n'est pas mon rôle d'être heureux.
_ T'as aucune culture toi! Allez, suis-moi, j'vais te monter comment qu'on fait pour être heureux! >>

C'est ainsi que cette soirée là, et de nombreuses soirées après elle, le "Colonel" me traînait dans des bars, à des fêtes, à des spectacles, au restaurant. Je ne pouvais refuser, je n'avais pas appris à refuser... Je trouvais ça anormal, de voir gigoter, manger beaucoup tout en parlant (in-dé-chiffrable d'ailleurs), boire puis se comporter comme un idiot, applaudir, pleurer et rire. Je ne connaissait pas tout ça, il m'appris donc à faire toutes ces choses.
Ouais, au bout de toutes ces soirées passées en cachette des autres, celui qui m'avait renommé " Ma pt'tite Caporale" depuis un soir où il avait bu comme un trou et que je devait le traîner jusqu'à la voiture m'avait appris le "bonheur". Et je me rendis compte que j'aimais être heureuse.

Toutes ces petits "bonheurs" en cachette furent décapités par un homme, supérieur hiérarchique du Colonel, venu inspecter la base. Trouvant que je n'avait pas ma place ici, il m'insultait à chaque fois que l'envie lui prenait, c'était souvent d'ailleurs. Il en vint à me traiter de Sale chienne inutile, difforme, douée seulement pour tuer, machine bonne à jeter quand "ce" sera devenu inutilisable . Le Colonel ne put résister, je ne sais pas pourquoi. Il se condamna en décrochant un coup de poing bien magistral dans la mâchoire du supérieur, ce qui équivaut à une haute trahison envers la FSAA, l'empereur, et tout Hélios lui-même. J'eus beau m'interposer, le gros supérieur ordonna notre exécution, à tout les deux.
On dit que les kuchulayns servent leur Maître sans hésitation. Je ne sais pas si c'est un caractère de la race qui me fit réagir, mais je pris la main du Colonel et l'obligea à sprinter vers un lieu sur. Une fois sortis de la base, non sans quelques efforts et égratignures, on se réfugia dans une petite ville non loin de la base. Evidemment, on nous cherchait, on n'avait pas d'autre choix que de se cacher. Une fois la région quittée, en cachette une fois de plus (on avait l'habitude de ne pas se faire repérer pour sortir d'une zone et y rentrer à nouveau, je n'avais jamais pensé que les sorties secrètes nous profiteraient comme ça), le Colonel m'avoua que son geste m'avait mis dans la "merde" et qu'il en était désolé. Je lui répondit qu'il était bête de penser à ma vie plutôt qu'à la sienne, c'était la première fois que je disais vraiment ce que je pensait.
Pendant trois longs mois, on se cacha à Hélios. Dym étant loin, les avis de recherches n'avaient pas été envoyé jusqu'ici, ni un quelconque ordre de capture. On avait eu de la chance sur ce coup.
On avait découvert d'un monsieur bien étrange, qui portait une cape à capuche lui cachant le visage, les plans vraiment pas nets de l'empereur. Le Colonel était dégoûté de savoir qu'il avait servi pour cette cause, et moi, pour une des premières fois de ma vie, de façon sérieuse, j'exprimais l'idée que ça ne me plaisait pas non plus.
Nous avons donc minutieusement étudié la composition, les heures de garde, et tout ce qu'il était utile de savoir d'une tour secrète à quelques kilomètres du centre-ville d'Hélios, afin de la démolir. D'après l'homme mystérieux, la faire exploser les gênerait énormément pour des raisons politiques, des informations importantes étaient détenues au dernier étage, et elles pouvaient accélérer leur quête de contrôle des autres régions.
C'est donc au bout de ces trois mois d'observation que l'on se décida à enfin attaquer la première phase du plan. Outre la préparation, le Colonel m'avait appris des mots, phrases, expressions, des choses habituelles d'une vie normale.
Sur ce, nous sommes partis. Après des courses poursuites dans les couloirs (suite à des essais de planquesratés), des coups de feu dans tout les sens, après même un piège ou deux, à moitié cassés, on arrivait enfin et non sans mal au dernier étage. Evidemment, "le boss de fin" s'y trouvait, et on fut acculé sur le toit du bâtiment. Bloquant le seul accès, nous ne savions que faire. Retourner à l'endroit où se trouvait la cible et se faire tirer dessus comme des lapins ou mourir en tentant de fuir, la seule sortie étant un double back flip dans le vide.
Le Colonel soupira.
Il me regarda dans les yeux, pour me faire comprendre qu'il avait quelque chose d'important à dire et que je ne devait louper aucun mouvement de ses lèvres.
<< J'ai la solution.
_ Qu'est-ce que c'est? On a perdu le sac avec la bombe, on a du le lâcher pour se cacher. Comment on va faire pour...
_ Tu sais... mon nom c'est Ilias Skycraper. Comme je sais que tu n'en as aucun, de nom, je t'offre le mien.
_ C'est pas une solution pour survivre ça.
_ C'est dingue ce que tu as progressé, en relation sociale. J'suis fière de toi, ma p'tite Caporale. Enfin, plutôt Ilias Skyscraper, si tu le veux bien. Ça te vas super bien, tu l'sais ça?>>
Un baiser surprise. Je ne savais pas ce que c'était. Pas contre, lorsqu'il ouvrit sa chemise, je savais ce que faisait la chose qu'il s'était attaché autour torse: une petite bombe à sélénite, qui nécessitait d'être proche d'une cible.
Sur le rebord du toit, il me regarda une dernière fois. Il sourit, en me faisant signe de faire la même chose, et se laissa tomber en arrière. Un demi-millième de seconde plus tard, l'explosion retentit. Une partie du dernier étage avait été soufflée, et la tour s'affaissait, surement parce que des poutres de fondations avaient été détruites. Je sautait donc dans le vide en ne pensant à rien d'autre qu'à en réchapper. Je glissait contre les vitres, dont certaines se fissurait ou explosait à mon passage. Le bâtiment se courbait, je ne tombais donc pas tout à fait à la verticale, et glisser me ralentit, mais ne m'empêcha pas de tomber de dos sur une fine tige métallique au niveau du poumon.
Je n'agonisais pas, je n'avais pas mal. Je réfléchissais enfin, à ce que j'allais faire si je survivais.
L'homme encapuchonné s'approcha, sortant de je ne sais-où, je crois qu'il parlait mais je ne regardait pas ses lèvres. Je l'observait de longues secondes, puis lui saisit la jambe avec force pour lui signifier que j'avais encore envie de vivre. Il nous avait parler de la Nemesis Army un peu après que nous le rencontrions. Le seul mot "rejoindre" que je lui adressa avec insistance dû lui faire comprendre mon intention.
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Elle se réveilla à l'infirmerie du Nautilus. Ne comprenant rien à ce que disait les gens s'approchant d'elle (car la tête dans le pâté complet), elle arracha les tuyaux bizarres sur ses bras, se leva tant bien que mal, et interrogea ces types étranges (dont un grand bizarre tout rouge, qui ressemblait fortement à un gros lézard mutant sans queue). Mais personne ne la comprenait, et elle, elle ne comprenait pas pourquoi on ne la comprenait pas (c'est parce qu'elle prononçait très mal ses mots, en fait).
Sortant donc en poussant ses "sauveurs", elle sorit de la pièce. Elle cherchait celui qu'elle avait toujours eu plaisir à suivre ayant oublié qu'elle s'était résolue à vivre sans lui. Elle tomba, littéralement, aux pieds de deux personnes, elle ne pris pas en compte la peau bleu nuit du premier et les cheveux couleur ciel d'été du second. En se relevant, nauséeuse, elle les pris tout les deux pour son Colonel. Elle essaya donc de parler, les deux hommes ne comprenaient d'ailleurs absolument rien... Elle se rendit compte que ces personnes n'étaient pas son Colonel, et se remit donc à courir en longeant les murs, cette fois-ci en appelant (ou essayant tout du moins) son "Colonel", faisant retentir sa voix dans les couloirs propres du sous-marin. Après deux ou trois minutes, elle avait attiré les personnes à proximité, qui semblaient étonnés voir ennuyés, mais elle ne reconnaissait pas son Colonel parmi eux. Elle se retourna et demanda, de façon claire et nette (ce qui choqua un peu l'assistance qui lui avait lancé des " Qu'est-ce que tu fiches là, petite?" pour les uns ou des " Calme-toi, on va te soigner! " pour les autres, tout cela sans qu'elle n'y fasse attention), un peu paniquée, si on l'entendait, avant de se remettre à crier et à courir après qu'on lui eu répondit << Bah... Oui, pourquoi tu demandes ça? >>.

Elle s'affala par terre quand le souffle et la force lui manqua. Se dressant à genoux, elle comprit d'elle-même que son Colonel, sa raison de vivre en quelque sorte, était mort pour de bon, car ses yeux ne la trompaient jamais et elle avait bien vu l'explosion. Elle se releva. Elle n'avait jamais pleuré, ou du moins elle ne souvenait pas de l'avoir fait un jour, et les gouttes d'eau qui se versaient sur ses joues lui faisaient mal aux yeux. Elle les arrêta en se frottant le visage, car cela obstruait aussi la vue, et en même temps se souvint enfin qu'elle avait désormais un nom. Se relevant avec beaucoup de difficultés, décalant les généreuses personnes qui s'étaient penchés vers elle pour l'aider, elle leva le poing au ciel (du moins, vers le plafond) et s'écria << ILIAS, JE SUIS TOUJOURS LA! >> ce qui signifiait, pour elle, qu'elle vivrait désormais comme le lui avais appris son Colonel et non comme elle avait été éduquée.
Elle s'appelait donc Ilias et imposa aux autres son appartenance à la Nemesis Army.

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Caractère :

Certains peuvent déjà le confirmer, mais dans l'ensemble, Ilias (que vous pouvez tout à fait renommer " Il ' " si vous n'avez pas peur de vous emmêler les pinceaux) est plutôt... simple d'esprit!
Sérieuse au pas possible avant de rencontrer son Colonel, elle a petit à petit changer, jusqu'à prendre tout à fait le caractère de ce regretté joyeux. Elle pense optimiste la plupart du temps, et lors des missions dures, elle pense pessimiste pour se démerdouiller à réussir et à être encore plus contente que si elle avait été optimiste.
Etant sourde, elle pourra vous scruter le visage avec de gros yeux ronds pendant 5 bonnes minutes, juste pour voir si vous allez dire quelque chose. Elle peut le faire pour rien aussi, parfois. Elle est comme ça. Elle profite largement de sa surdité, comme un atout pour ne pas écouter ce que les autres lui disent lorsqu'elle n'a pas envie de savoir, ce qui est tout à fait l'inverse de son ancien comportement.
Ilias est très curieuse. Trop curieuse. Elle a encore tant de trucs pratiques à apprendre, elle adore voir de nouvelles choses et découvrir de nouveaux gens. Ce qui est plutôt pénible, ça la rend en partie très bavarde. C'est pas un comble pour une sourde, ça? Mais, même si ça ne se voit pas vraiment, elle a une voix très monocorde, et elle fait de grands mouvements de lèvres pour décortiquer ses mots. Elle parle plutôt lentement, sauf quand elle dit des mots ou expressions qu'elle a appris par coeur.
Oui, donc voilà, elle peut être très pénible quand il lui vient une idée en tête. Elle surnomme tout le monde, quitte à ce que ça ne plaise pas à certains, elle adore manger (d'ailleurs, sa définition de "fromage" est erronée par son Colonel, qui lui a un jour dit que ça signifiait tout ce qui est bon à manger. Sucreries, viande, tout ce qu'elle aime = Fromage... enfin bon, vous rencontrerez donc plein de choses débiles ou/et incompréhensible quand vous dialoguerez avec elle.).
Elle se comporte vraiment comme une gamin de 6 ou 7 ans au quotidien, elle est pleine d'innocence et ne connaît pas grand chose, et se réfère souvent à ce que disais son Colonel. Un vrai bonheur, pour quelqu'un de son âge...

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Style de combat :

Armes : Je n'ai pas fait dans l'original, mais croyez moi, ça me tenait vraiment à coeur~
Elle a un style de combat très ressemblant à celui de la grande Bayonneta, avec ses 4 flingues. Elle en clipse donc 2 sur ses bottines, et utilise les deux autres presque normalement (il lui arrive aussi d'en mettre un dans la bouche, mais ce n'est pas vraiment efficace). Ce sont des armes de poing calibre 9 mm, tout ce qu'il y a de plus banal. Pour être que cela évoluera un peu avec le temps~

Technique : Malheureusement, ce n'est pas parce qu'elle est munie de 4 flingues qu'elle a la smexattitude de Bayonetta, avec ses poses toutes en grâce et pleines de charme... Ilias est plutôt souple, mais n'égale vraiment pas son modèle. Elle tire en salve, ou, en corps à corps, donne des coups de pieds pour ensuite tirer. Sniper? Oui oui, on l'a éduqué à tirer de loin et discrètement, mais ce n'est pas vraiment sa spécialité, et ses flingues ne sont de toutes façon pas fait pour. Elle n'a pas vraiment de technique, tant que l'objectif est rempli. A moins de lui expliquer quelque chose de la façon la plus claire possible, elle foncera dans le tas malgré son petit corps fragile. Elle se fera souvent mal, d'ailleurs... Mais, ses vieilles habitudes de passer en première lors des assauts préventifs n'ont pas été perdues, et s'il faut un éclaireur, elle se proposera (ou s'imposera) tout le temps. Elle n'est pas discrète, mais du côté de sa rapidité de mouvement et d'action, elle a un niveau acceptable.

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Question RP :
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Vous avez quelque chose de toudoudou? Elle ne pourra qu'être votre amie~!

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Désolée de l'edit, j'ai voulu refaire le deign d'Ilias, pour qu'on voit bien sa queue et son oreille. Merci à Hopinette qui m'avait fait la première version~